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Par marie-libellule le 13 Février 2015 à 11:29
Mercredi il faisait beau, j'avais congé et nous décidons de prendre la route pour la journée, direction Autun.
Après 3 heures de route, en partie dans les vignobles bourguignons malheureusement dans le brouillard, le soleil nous accueille quand nous arrivons sur la Grande Place, devant le bel Hotel de Ville
Le Grand Théâtre, juste à côté, à l'air d'être également spectaculaire, mais il est en travaux et caché par des bâches plastiques
Nous nous rattrappons avec le portail ouvragé du lycée Bonaparte, tout proche
Au dessus des toits se profile la flèche de la cathédrale
Pas grand monde dqns les petites rues pavées, sauf un monsieur barbu et un petit chien rigolo, vous les reconnaissez ?
La voilà, la cathédrale St Lazare!
Construite sur l'emplacement de l'ancienne cathédrale du Ve siécle, sa construction a été décidée par l'évèque d'Autun, Etienne de Baugé en 1120, pour conserver les reliques de St Lazare. Elle fut achevée en 1146.Seulement 26 ans pour construite un tel édifice àcette époque, c'est un exploit.
Je rentre...Christian et Wifi m'attendront dehors
Je retrouve Monsieur Barbu et Chien Rigolo et nous redescendons vers les rues basses, après une dernière photo des gargouilles
Nous empruntons un beau passage recouvert d'une verrière, gardé par un e sculpture de Briard, oeuvre d'une artiste locale
Un renard se balance au dessus du porche d'une boutique
C'est l'heure de déjeuner. J'ai réservé une table dans un excellent restaurant : "Le Chateaubriand", un délicieux plat du jour, arrosé d'un délectable Givry et un accueil charmant.Restaurant à recommander à tous ceux qui passeraient par cette petite ville sympathique
Mais je ne vous ai pas tout dit...si nous nous sommes rendus à Autun, c'était pour une bonne raison :
L'adoption d'une petite "Henriette" (non, non, pas notre Megane!) de 1890, gagnée sur une vente aux enchères et que j'ai préféré venir chercher sur place plutôt que de la confier à la Poste
Vous en saurez plus sur cette petite fille et son marquoir dans un prochain article, je suis en train de faire des recherches.
Retour dans l'après midi sous le soleil.Une bonne journée et une jolie ville à découvrir!
Et puis demain...en route pour l'AEF avec Grenouillette. J'aurai le plaisir d'y retrouver Marny, Laura et d'autres copines.
Un article la semaine prochaine pour tout vous raconter.
Bonne fin de semaine à toutes!
17 commentaires -
Par marie-libellule le 9 Novembre 2014 à 19:08
Elle s'appelait Artemis Chevassus, ou plus exactement pour l'état civil,Marie-Altémie Chevassus.
Elle est née le 10 juin 1851 à Boutavant, hameau de Vescles, dans le Jura
Ses parents, Elie et Marie-Victorine avaient 27 ans lors de sa naissance, ils étaient cultivateurs et avaient déjà deux garçons, nés en 1848 et 1849.
Elle broda ce marquoir en 1867, elle avait 16 ans, et elle est morte le 13 octobre 1869, à 18 ans. De quoi ? Je ne le sais pas, mais l'espérance de vie était bien plus courte au XIXe siècle...
Eh oui! Il était en bien piteux état quand il a été retrouvé, mais il avait été conservé dans la famille.
Marie-Christine Braillon a dû y passer des heures et des heures pour reconstituer la grille de ce marquoir et lui rendre sa splendeur des jours passés. Bravo à elle pour ce fantastique travail de retranscription.
Regardez le résultat!
L'association "Les petits points de Marijou" diffuse cette belle grille sous forme de livret magnifiquement illustré
On y trouve la grille complète, version couleurs passées, comme l'endroit de l'ouvrage, ou version couleurs vives, comme les couleurs de l'envers qui ne se sont pas décolorées.
Le livret est en vente pour 18 euros plus 3 euros de frais de port sur le site "les petits points de Marijou" ou sur le blog de Marlie: marlie.over-blog.com
Vous devinez bien que si je vous parle de ce marquoir, c'est que je l'ai commencé!
Mais en le mettant à ma sauce...
Pour les feuilles, j'ai préféré utiliser une soie dégradée des "fils d'Emma" aux couleurs d'automne, comme ça, la paresseuse que je suis évite les changements de fils sur la frise de feuilles, brodées originalement de trois verts différents!
Et pour le reste, mes chères bobines de soie ancienne.
Regardez la beauté de ce perroquet
Et cette jolie croix fleurie de roses
Un vrai plaisir à broder...
Et l'aventure d'Artemis ne s'arrête pas là! Son marquoir sera le fil conducteur du concours 2015 du salon de broderie de Nans sous Ste Anne: broder un marquoir personnalisé en reprenant des éléments de marquoir d'Artemis.Je m'y lancerai avec délices dès que j'aurai fini le marquoir original.
Sur ce, je vous souhaite une bonne fin de week end.
Certaines boîtes aux lettres vont se remplir de petits poissons, tout un banc est parti samedi!
26 commentaires -
Par marie-libellule le 5 Novembre 2014 à 09:24
Chez Megane, le dessin de mes poissons a été une affaire de famille...
Dans la famille poisson, je demande donc le grand père requin, la grand mère poissonne rose, la petite fille à triangles et le petit fils bleu!
Lors de son week end chez moi, Megane m'a même offert une belle charlotte de nuit bleue pour aller avec la chemise, alors comme voilà la libellule foldingue avec son bonnet de nuit!
Et puis la ronde de lecture avec "la liste de mes envies" continue.
Cocomil vient de recevoir le livre accompagné d'un joli marque page de la part de Lolifa
Dernière photo: Tom a l'air ravi de son porte clef!
16 commentaires -
Par marie-libellule le 15 Juin 2014 à 10:51
Aujourd'hui, c'est la fête des Pères...
Je pense au mien, qui a quitté ce monde il y a 11 ans , avec qui je partageais beaucoup de choses et qui m'a donné ses yeux très bleus!
Les petites filles d'autrefois aimaient aussi leur papa.Je ne sais pas si la fête des Pères existait déjà mais elles ont brodés de bien jolis cadeaux à leurs papas.
Je vous avais déjà montré dans un précédent article le "poême aux perles" sans doute du XIXe et signé des initiales L E
Et puis il y a celui d'Antoinette Poizat, âgée de 9 ans
brodé en 1867 et que j'ai trouvé aux Puces du Canal lors demon week end avec Line-Violette et Marny
En voici le texte:
"Pour te fêter Papa ta fille vient t'offrir
Et son ardent amour et son plus doux plaisir
C'est celui de t'aimer, O bon et tendre Père
Et de voir à jamais embellir ta carrière
Sur ce tissu traçant le refrain de mon coeur
Toujours tu pourras lire et tendresse et bonheur
Pour payer tes bienfaits et ta sollicitude
Je peins ici pour toi ma vive gratitude
Et je demande au Ciel dans de pieux transports
D'épancher sur tes jours ses faveurs à pleins bords"
Encore plus ancien, celui de Jeanne-Marie Pesson en 1837 qui elle vouvoyait son papa
"Mon Cher Père
Les sentiments qui m'animent sont un sûr garant qu'en ce jour
Mon ouvrage saura vous plaire, il est le don de mon amour
Ah! Quand la voix de la nature ne dirait pas de vous chérir
Votre âme bienfaisante et pure saurait bien m'en avertir
Recevez donc pour hommage ces corbeilles de fleurs
Sous cette douce image daignez reconnaître mon coeur
Ces roses sont mon ouvrage, et simple comme nous
Mais je les rends plus belles en les faisant pour vous"
C'est beau n'est ce pas?
Bonne fête à tous les papas, passés, présents et...à venir!
13 commentaires -
Par marie-libellule le 13 Mai 2014 à 10:57
Par un extraordinaire coup de pouce du destin, et grâce à ce fabuleux outil de communication qu'est notre ami Internet, je suis en mesure de poursuivre l'article sur Marie-Colombe, la petite filleule corse de Napoléon III.
Un IMMENSE merci à Marie-Christine, une de ses arrières petites filles, pour m'avoir contactée et communiquer les faits et documents en sa possession, concernant le destin de son arrière grand mère.
Nous en étions restés à la naissance de la petite Marie-Colombe, le 16 mars 1856, le même jour que le fils unique de Napoléon III, dans un petit village corse.
Plus tard elle décida de reproduire de ses mains de fée le diplôme de parrainage qui fut remis à sa famille pour célébrer sa naissance
Elle était la troisième d'une famille de quatre enfants; François-Marie, Marie-Jeanne, Marie-Colombe et enfin Jean-Baptiste
Voilà toute la famille, de très beaux enfants. Marie-Colombe était une très jolie petite fille aux yeux clairs...
Puis toute la famille décide de s'installer à Nice, pour que les enfants puissent trouver du travail
Le fils ainé, François-Marie, devint militaire
Est ce Marie-Colombe, sur la promenade des Anglais ?
Est ce là qu'elle rencontra Joseph Desrameaux, receveur des Postes, qu'elle épousa en décembre 1884 ?
Elle avait 28 ans, il en avait trente
Elle devint couturière et donna le jour à deux enfants: Xavière-Colombe, et Jean-Léon
Mais elle mourut malheureusement jeune, à 47 ans, de douleurs dans le ventre en 1904
Ce fut Xavière-Colombe qui s'occupa de son petit frère, encore bien jeune pour perdre sa maman
Elle était bien jolie aussi, quelle taille fine! Et quel joli chapeau!
La série noire n'était pas finie
C'est au tour de Jean Léon de mourir pendant la Grande Boucherie de la Première Guerre, en 1915 à la bataille des Eparges dans la Meuse.
Cette bataille causa 120 000 pertes, morts, blessés, disparus, tant du côté allemand que français. L'écrivain Maurice Genevoix y fut blessé.
Mais la vie continua, Xavière-Colombe se maria, eut à son tour des enfants
Voici Denise, l'une des petites filles de Marie-Colombe
, qui eurent des enfants, qui en eurent également...
Marie-Christine fait partie des 10 arrières petits enfants de Marie-Colombe.
Elle n'a jamais eu connaissance de la broderie effectuée par son aïeule au joli prénom.
Où dormait elle avant de venir s'installer dans une maison bien éloignée de la Corse ?
Mais Marie-Christine a retrouvé une boîte qui a appartenu à son arrière grand- mère. Et que contenait elle à votre avis ? Des fils à broder!!!
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